D’un noir profond au centre entouré d’un mince disque pourpre. Un style Taylor’s sans compromission, élégant et précis. Le nez exprime un fruit droit d’une grande finesse, capiteux et complexe quoique retenu par une minéralité graphite. La Quinta de Vargellas a imprimé sa signature de violette qui enveloppe le vin d’un voile parfumé, on trouve des notes discrètes de terroir rappelant les agrumes, les herbes sauvages et le ciste à gomme. Le nez est encore réservé et discret, mais la profondeur et le potentiel sont remarquables ainsi que des signes de complexité qui se révèlent avec le temps. La bouche est soutenue par des tanins souples et tenaces puis fermes et mordants, se terminant par une explosion de pur fruit croquant. Un vin aux caractéristiques parfaitement définies, avec l’équilibre bien connu de Taylor’s et l’émoustillante perspective des plaisirs gustatifs à venir.
Le Porto Vintage 2017, pas tout à fait embouteillé quand on le voit mais le mélange final, est un assemblage de champ vieilli pendant environ 20 mois dans le bois. Il contient 100 grammes de sucre résiduel. Un cran au-dessus (ou deux) du 2016, il présente une belle profondeur, plus de concentration, un fruit vif et une puissance sérieuse. Il n'est pas particulièrement épais, austère ou astringent, mais il est construit pour le long terme. C'est potentiellement un grand Taylor, combinant sans effort un fruit brillant et une structure. Il a bon goût maintenant (aujourd'hui, il est beaucoup plus vif que son frère Vinha Velha), mais sa puissance le rend difficile à boire aujourd'hui. Alors, soyez patient. Il aura besoin d'un peu de temps, probablement beaucoup plus qu'indiqué, et durera probablement plus longtemps qu'indiqué aussi. Comme indiqué dans l'article d'accompagnement, je ne vois pas l'intérêt de prévoir des fenêtres de dégustation d'une longueur impossible. À un moment donné, une réévaluation s'impose. (Guide Parker, millésime 2017, noté 99/100)
The 2017 Vintage Port, not quite bottled when seen but the final blend, is a field blend aged for approximately 20 months in wood. It comes in with 100 grams of residual sugar. A step up (or two) on the 2016, this shows fine depth, more focus, vivid fruit and serious power. It's not particularly thick, austere or astringent, but this is built for the long haul. It is potentially a great Taylor's, effortlessly combining brilliant fruit and structure. It tastes great now (today, it is far more vivid than its Vinha Velha sibling), but the power makes this hard to drink today. So, have some patience. It will need some time, probably a lot more than indicated, and will likely last longer than indicated as well. As noted in the accompanying article, I don't see much point to impossibly long drinking windows. At some point, reevaluation is required. (Guide Parker, millésime 2017, noté 99/100)
The 2017 Taylor's Vintage Port comes from their three quintas: Vargellas, de Terra Feita and do Junco, picking commencing at Vargellas on September 1, the earliest since 1945. Now this boasts a bold and more flamboyant bouquet vis-à-vis the Croft with layers of blackcurrant, blueberries, violet and allspice. Wonderful definition here and as it ratchets up through the gears with aeration manages to maintain impressive delineation. The palate is medium, rather full-bodied. The first impression is one of freshness, completely disguising that summer’s dryness and warmth, a disarming finesse built around the frame of tannins that would have been impossible years ago. It is a silky-smooth Taylor’s, one of the most polished 2017 Vintage Ports with energy and tension flooding through the finish. Aristocratic as ever, totally Taylor’s, yet still translating the growing season with aplomb. (Neal Martin - Vinous, millésime 2017, noté 98/100)
